Revue La Phalère, Numéro 6

Éditorial

Le présent numéro, que nous sommes heureux de vous livrer sous ce sommaire, apporte un éclairage intéressant sur un volet d’études dont la teneur des articles consacrés ne laissera pas indifférent le fidèle phalériste qui nous accompagne depuis plusieurs années. Certes, le professeur Gherardo Gasaglia de Bologne traite des maréchaux d’Italie largement décorés dans leur dignité d Liai ; mais encore, il met l’accent sur l’ordre de Panrionciade, l’ordre de chevalerie le plus élévé, “Online supremo dell Annunziata”, dans l’Italie de Gabriele d’Annunzio (1863-1938), prince de Montenevoso, poète, écrivain, patriote italien. Les historiens font varier de 1350 à 1362 l’année de la création de cet ordre : ils en attribuent l’institution à Amédée VI de Savoie (1343-1383). A l’origine, il fut connu sous le nom d’ordre du Lac d’Amour et d’ordre du Collier. C’est Amédée VIII, premier duc de Savoie de 1391 à 1439, fondateur de l’ordre de Saint-Maurice et de Saint-Lazare, anti-pape élu au concile de Bâle (1439, Félix V), qui le rénova sous le nom d’ordre de Panrionciade. En outre, la Maison de Savoie a créé l’ordre militaire pour le Mérite de Savoie, fondé le 14 août 1815 par Victor Emmanuel II et l’ordre civil pour le Mérite de Savoie le 29 octobre 1831.

Eric Daubard, germaniste accompli et phalériste distingué, nous donne ici une étude précise des ordres et décorations dont fut titulaire le maréchal Leclerc (1902-1947). Sa prédilection pour ce grand capitaine, trop tôt disparu, nous est connue, tant ce personnage rejoint dans l’histoire de la France les Hoche, Desaix, Changarnier, Gallieni, Lyautey, Foch… Si « Leclerc” est son nom de guerre. Hauteclocque, terre d’Artois, est le patronyme de Philippe, maréchal de France, aux armoiries présentant d’argent, à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d’or. Dans la permanence de sa lignée, pendant plus de sept siècles d’aventures humaines, Hauteclocque claque hautement, dans la Foi, l’Espérance et la Charité, la bannière de l’honneur dans la constance du devoir. Ainsi, se rejoignent le chevalier Guy de Haulte Glocque, croisé en 1218, parti pour délivrer, en Terre-Sainte, le Tombeau du Christ, dont le nom est gravé dans le marbre de la table des Croisades, au palais de Versailles, et Philippe Leclerc, soldat de la France libre, parti du Tchad pour aller délivrer les territoires français des serres de l’Aigle noire allemande, et dont le nom figure dans la liste des Compagnons de la Libération gravée dans le granit du monument commémoratif au Monl-Valéricn. Jeune nation en quête de territoire, dont le rassemblement est reconnu, en novembre 1947, sur décision de l’ONU, puis État proclamé, le 14 mai 1948, Israël, nous dit Jean-François Dubos, a de fait créé sa propre phaléristique au gré de son existence sur l’échiquier du Moyen- Orient que contestent des pays arabes. Elle appuie ses droits sur des liens historiques et spirituels avec la Terre-Sainte et sur le fait que par deux fois, en 1917 et en 1922, les Britanniques, puis les Nations-Unies convenaient du bien fondé de l’établissement d’un État juif. Ses distinctions, attribuées avec décernement pour les mérites très sériés, tenant à la défense et à l’intégrité du pays, procèdent, pour la plupart, de la symbolique hébraïque : le chandelier à sept branches ou Menorah, les rameaux l’olivier de la victoire de la Vie et de l’Amour, le sceau de Salomon, véritable somme de la pensée hermétique, pour exemple.

Jean-François Bubos met également l’accent sur les attaches de reconnaissances signalées par des rubans différenciés que portent les Israéliens de diverses façons, marquant, par exemple, des citations à l’ordre de la Défense nationale, des administrations centrales, des unités territoriales ou de la mémoire collective du peuple juif : une ‘Tubanistique” propre à Israël dont on ne saurait faire le rapprochement avec les Tsitsith de l’échelle des prières.

Que nos fidèles lecteurs trouvent à partir de ces éléments d’études matière à poursuivre des recherches, des réflexions et des échanges avec tous ceux qui savent ce que représentent “Tradition et Symbolique” dans les illustrations des peuples en mouvement.

Éric Ledru
président

 

Résumés

Les maréchaux d’Italie : une catégorie particulière parmi les décorés de l’Ordre suprême de l’Annonciade et de l’Ordre militaire de Savoie

par Gherardo Cusaglia

En traitant des personnages au sommet de la carrière militaire en Italie et des honneurs qui leur ont été décernés, on a voulu atteindre un double but : décrire dans le détail deux parmi les plus importantes décorations italiennes et donner en même temps la liste complète des maréchaux <11 Italie, avec un bref résumé de leur vie et de leur carrière. Parmi les marques distinctives reçues par eux. seuls sont décrits l’Ordre suprême de l’Annonciade – le plus prestigieux – institué (sous un autre nom) en 1360, conféré directement par le roi, et l’Ordre militaire de Savoie – fondé en 1815 – la récompense militaire majeure de l’époque. Pour ce qui concerne les maréchaux, on a signalé, pour chacun d’eux, les dates et les circonstances de la remise des décorations et de la promotion au maréchalat. Enfin, on a ajouté quelques mots sur la médaille de la Valeur militaire (instituée en 1793) en or, argent et bronze.

Les ordres, décorations et autres marques d’honneur du général Philippe Leclerc de Hauteclocque, maréchal de France

par Eric Dauhard

Il peut paraître paradoxal de présenter le libérateur de Paris à travers ses fort nombreux ordres et décorations. Le général Philippe Leclerc de Hauteclocque fut un excellent stratège, on se souvient de Koufru, Alençon, Paris, Strasbourg, qui se souciait fort peu des marques d’honneur. bon nombre de ses anciens compagnons d’armes en attestent. On parle davantage de sa capacité à attaquer l’ennemi, là où celui-ci l’attendait le moins, de son souci permanent quant à ses hommes, ou encore de ses colères tout aussi puissantes qu’inattendues et qu’il regrettait d’ailleurs aussitôt après. Pourtant, les distinctions les plus hantes lui ont été décernées. Il fut même élevé à la dignité de maréchal de France à titre posthume et, insigne honneur, sa dépouille mortelle fut placée sous le Dôme des Invalides. Cet article veut montrer une face peu connue de Leclerc, en l’occurrence, pour la première fois, une étude minutieuse des ordres et décorations obtenus au cours de sa trop courte vie.

Les décorations israéliennes

par Jean-François Dubos

Bien qu’étant un jeune État, Israël possède un système de décorations hiérarchisé et original, créé au gré des conflits auxquels le pays a pris part. Caractérisées par des conditions d’attribution très restrictives, les distinctions honorifiques israéliennes déclinent une symbolique traditionnelle (chandelier à sept branches, étoile de David, rameau d’olivier) et peuvent être décernées à tous ceux qui ont pris part à la sécurité nationale.

Trois médailles ont été créées pour récompenser les militaires : la médaille de la Valeur, celle du Courage et celle des Services distingués sont respectivement désormais en fonction de l’importance de l’acte de bravoure accompli. Instituées en 1973, elles restent aussi rares que prestigieuses. A côté des décorations pour les militaires existent des distinctions spécifiques pour les forces de police ainsi que pour les personnels de l’administration pénitentiaire et judiciaire. De la plus importante à la plus commune, nous trouvons la médaille de la Valeur, puis celles du Courage et des Service distingués, enfin, la médaille de Service. Mais la véritable originalité phaléristique israélienne réside dans l’existence de rubans auxquels ne correspond aucune médaille. Ainsi, les citations (délivrées par les commandants de divisions, d’unités territoriales ou par le chef d’État- major) sont-elles portées de cette façon. Les rubans sont aussi commémoratifs : ils matérialisent l’appartenance du titulaire à une organisation ou sa participation à un conflit. On rencontre également un ruban spécifique pour les Combattants contre le nazisme et pour les participants à la Guerre d’usure. La seconde caractéristique du système de récompenses israélien est l’existence d’insignes métalliques destinés à honorer certains militaires. On relève ainsi l’insigne des Combattants pour l’indépendance de l’État, celui pour les membres de l’organisation Palmach, pour la défense de Jérusalem, pour les Volontaires des brigades juives, mais aussi pour les Prisonniers juifs pendant h mandat britannique, l’insigne du service opérationnel ou encore la récompense pour la sécurité d’Israël.

Zusammenfassungen
von Franck Meyer und Eric Duubard

Die Marschälle Italiens, eine Sonderkategorie der durch den Höchsten Orden der Verkündigung und den Militärorden von Savoyen Ausgezeichneten

von Gherardo Casaglia

Mit der Behandlung der höchsten Militärpersonen Italiens, und der ihnen zuteilgewordenen Ehren wurde ein doppelter Zweck verfolgt: die Beschreibung zweier der bedeutendsten italienischen Auszeichnungen und gleichzeitig die vollständige Auflistung der Marschälle Italiens, mit kurzer Notiz zu ihren Lebensläufen und Berufslaufbahnen. Die hier behandelten Auszeichnungen sind der Höchste Orden der Verkündigung, der angesehenste unter allen, 1300 (unter anderem Namen) gestiftet, und vom König persönlich verliehen, sowie der Militärorden von Savoyen, die 1815 gestiftete höchste militärische Auszeichnung dieser Zeit Die Marschälle betreffend wurde für jeden Datum und Umstände der Ordensverleihung und der Beförderung zum Marschall verzeichnet. Den Abschluss bilden ein paar Worte zur Militärverdienst médaillé, 1793 in Gold, Silber und Bronze geschaffen.

Orden, Auszeichnungen und andere Ehrungen des Generals Philippe Ledere de Hauteclocque, Marschall von Frankreich

von Eric Daubard

Es kann ja wohl paradox klingen, wenn man den Befreier von Baris durch seine zahlreichen Orden und Auszeichnungen vorstellt. Der General Philippe Leclerc de Hauteclocque war ein ausgezeichneter Stratege, man denke an Koufra, Alençon, Paris, Straßburg, dem die Ehre gleichgültig blieb. Viele ehemalige Frontkämpfer, die mit ihm gekämpft haben, bezeugen diese Tatsache. Es wird eher von seiner Fälligkeit den Feind zu überfallen, da wo er am wenigsten erwartet wurde, von seiner ständigen Besorgnis um das Befinden seiner Soldaten und auch von seinen plötzlichen Wutanfällen, die er dann oft bereute, berichtet. Wie dem auch sei, sind ihm die höchsten Ehrenmarken verliehen worden. Er wurde sogar nach seinem Bode zum « Maréchal de France » ernannt und durfte im Invalidendom ruhen ; eine seltene Ehre. Das Ziel dieses Artikels ist es also, eine wenig bekannte Seite von Leclerc zu zeigen. Im vorliegenden Fall ist zum ersten Mal eine minuziöse Studie über die ihm in seinem zu kurzen Leben verliehenen Orden und Auszeichnungen durchgeführt worden.

Die Auszeichnungen Israels

von Jean-François Dubos

Obwohl Israel ein junger Staat ist, verfügt es schon über ein strukturiertes und originales Ordensystem, das im Laufe der verschiedenen Konflikte, woran das Land teilgenommen hat, sich entwickelte. Die Verleihungbedingungen sind sehr drastisch. Die israelischen Auszeichnungen benutzen eine von der Tradition geprägte Symbolik (den siebenarmigen Leuchter, den Davidsstem, tien Ölzweig) und können jedem, der an der Nationalen Sicherheit teilgenommen hat, verliehen werden. Drei Medaillen sind gestiftet worden, um die Militärangehörigen zu ehren : die Tapferheitsmedaillen, die für den Mut und die für ausgezeichnete Dienste werden je nach Tapferkeitsleistung verliehen. 1973 gestiftet, bleiben sie selten und dadurch umso ruhmvoller. Neben diesen militärischen Medaillen sind Auszeichnungen speziell für die Polizeikräfte und auch für das Straf- und Gerichtswesen zu finden. Der Rangfolge nach finden wir zuerst die Tapferkeitsmedaille, dann kommt die für den Mut und ausgezeichnete Dienste und zum Schluß die Dienstmedaille.

Aber die echte Besonderheit der israelischen Faleristik besteht in der Tatsache, daß es Bänder ohne Medaille gibt. Die ehrenvollen Erwähnungen zum Beispiel, die von den Einheits- und Territorialführern oder vom Generalstab verliehen werden, werden so getragen. Die Bänder haben auch eine Erinnerungsfunktion : Sie sind der Ausdruck, daß der Inhaber zu einer Organisation gehört, oder daß er an einem Konflikt teilgenommen hat. Es gibt auch spezifische Bänder für die Leute, die gegen den Nazismus gekämpft oder an dem Abnutzungskrieg teilgenommen haben. Das zweite Merkmal an diesem israelischen Auszeichnungssystem besteht aus metallischen Abzeichen, die bestimmte Militärangehörige ehren sollen. Das Abzeichen für die Kämpfer der Freiheit des Staates, das für die Mitglieder der Palmach-Organisation, für die Verteidigung Jerusalems, für die Freiwilligen der jüdischen Brigaden, aber auch für die jüdischen Gefangenen zur Zeit der britischen Mandatherrschaft, das Abzeichnen für einsatzbereitsehafte Dienste oder noch die Auszeichnung für die Sicherheit Israels.

Abstracts
by Roger Bourdeau

The Italy’s marshalls: a particular category among the decorated by the supreme Order of Annonciade and by the military Order of Savoy

by Gherardo Casaglia

Dealing with (lie persons at the top of their military career in Italy and with the honours they received, this article aimed a double purpose: to describe in details two of the most important Italian decorations and give at the same time the complete list of Italy’s marshals, a short summary of their life and their career. The decorations described are the supreme Order of the Annonciade, (established in 1360 under another name) the most prestigious, awarded directly by the King, and the military Order of Savoy, (he major military award at the time, established in 1315. The dates and circumstances of every marshals’ decoration and of their promotion to the high rank have been reported. Finally, few words were added about the medal of Military Merit (established in 1793), in gold, silver and bronze.

Orders, decorations and other signs of honour of the General Philippe Leclerc de Hauteclocque, Marshal of France

by Eric Daubard

It may seem paradoxical to present the Paris liberator through its numerous orders and decorations. The general Philippe Leclerc de Hauteclocque was an excellent strategist (as we can remember from the battles of Koufra, Alençon, Paris, or Starsbourg) who didn’t care much about signs of honour. This was testified by many of his ancient lighting companions. We know more about his capacity to attack enemy where he wasn’t waiting for it, his constant concern about his men, or his surprise and violent angers he regretted as fast as they burst out. Nevertheless, he was awarded the highest decorations. He was even posthumously elevated to the dignity of Marshal of France and allowed to rest in the Invalides, which is a rare honour. The purpose of this article is to show an unknown side of Leclerc, in the case in point, to present for the first time a thorough study of orders and decorations obtained during his too short life.

Israeli decorations

by Jean-François Dubos

Although still a young state, Israel owns an original and structured decoration system, developed throughout conflicts in which the country took part. Characterized by stringent attribution’s conditions, these Israeli honorific decorations use traditional symbols (seven branches candlestick, Star of David, olive branch) and can be awarded to whoever took part in national security operations. Three medals were designed to reward military officers: the medals of Merit, Courage and Distinguished Services are respectively awarded regarding the significance of the accomplished bravery act. Created in 1973, they are as rare as prestigious. Besides military decorations are specific distinctions dedicated to police officers as well as to penitential and judiciary administration’ staff. From the most important to the most common ones, comes the medal of Merit, then that of Courage, of Distinguished Services and, at last, the medal of Service.

But the true original aspect of Israeli’ decoration system are the ribbons which are not related to any medals. Official awards given by division, territorial or staff commanders are worn this way. Ribbons are also commemorative: they signify the owner’s belonging to an organization or his participation to a conflict. There are also specific ribbons for Fighters against Nazism and participants in the War of Attrition. The second characteristic of this system is the existence of metallic insignia destined to honour some soldiers. There are the insignia: one for the Freedom lighters of Israel, one for the members of the Palmach organisation, for Jerusalem’s defence, for the Jewish Brigade Group volunteers, but also for Jewish prisoners from the British mandate period, the operational service or for the award lor Israel Security.

Resumeses
роr Patrice Pierre

Los mariscales de Italia : una categona particular entre los condecorados de la Orden suprema de la Anunciadav de la Orden militar de Sabova

por Gerardo Casaglia

Tratando de los personajes en la cambre de la carrera militar por Italia y de los honores otorgados, la meta era doble : describir con los detalles dos condecoraciones entre las nuis importantes de Italia y dar a la vez la lista compléta de los mariscales italianos, con un resumen breve de sus vidas y de sas carreras. Las condecoraciones describidas son la Orden suprema de la Anunciada – las mas prestigiosa — instituida (bajo an nombre diferente) en el ano de 1360, concedida directamente por el rey y la Orden militar de Saboya – instituida por el ano de 1815 – el premio mayor en esta epoea. En lo que se refiere a los mariscales, se ha notado, por cada uno de ellos, las léchas v las circunstancias de la entrega de las condecoraciones v del ascenso al mariscalato. Por fin, se anaden ultimas palabras a proposito de la medalla de la Valenti a militar (instituada por el ano de 1793) de oro, de plata y de bronce.

 

Las ordenes, condecoraciones y senales de honor del general Philippe Leclerc de Hauteclocque, mariscal de Francia

por Eric Daubard

Parece paradojico de présentail el libertador de Paris a través de sus mimero- sas ordenes y condecoraciones. El general Philippe Leclerc de Hantecloque tue un excelente estratega, se recuerde de Kontra, Alençon, Paris, Estrasburgo, el general no se preocupaba ninclio de la senales de honor. Numerosos de sus anfiguas companeros de armas lo ponen por testigo. Se nota mas de su capacidad a atacar al enemigo, alla donde se le esperaba lo menos, de su preocupacion permanente a sus hot libres, о de sus furores potentes y inesperados que lo sentaba inuclio en el inomento ulterior. Antique seau sus actitudes, Leclerc recibio las condecoraciones mas allas, l ue ascemledo a la dignidad de mariscal de Francia a titulo poslumo y su cuerpo lue autorizado a descansar en la Casa de los Invalides, lo que signifie» un honor muy escaso. La meta de este artieulo es de revelar un aspecto poco conocido de Leclerc, en este caso por la primera vez un estudio meticuloso de las ordenes y adecoracioncs conseguidas en el transurso de su vida demasiada corta.

Las condecoraciones israelis

роr Jean-François Dubos

Aunque Israel sea un Estado joven, posee un sistema de condecoraciones estructurado e original, elaborado por las buenas о рог las malas de los conflic- tos con los paises arabes caracterizadas por condiciones de atribucion drâstica, las distinciones honorificas israelis declinan un simbolico tradicional (candélabre con siete brazos, estrella de David, ramo de aceituno) y estân otorgadas evenl ualmente a cualquiera persona que participo en la seguridad nacional. Très medallas fueron creadas para recompensar por los niilitares : la medalla del Valor, la medalla del Coraje, la medalla de los Servicios distinguidos ofreci- das en funcion del importancia del acto de bravura. Instituidas por el ano de 1973, estân raras y prestigiosas. Al lado de las condecoraciones por los niilitares, existen distinciones especificas para las fuer- zas de policia tal que por los personales de la administration judicial y penitenciaria. La mas importante y mas comun, encontramos la medalla del Valor, las medallas del Coraje y de los Servicios distinguidos, por fin, la medalla del Servicio.

Pero la verdadera originalidad faleristica israeli reside en la existencia de la cintas condecoradas sin ningiina medalla. Asi, las menciones (expedidas por los comandantes de divisiones, de unidades territoriales о por el jefe de estado- mayor). También las cintas condecoradas estân conmemorativas : ellas materializan la pertenencia del titular a una organizaciôn о a una participation en an conllicto. Por lo tanto se encuentra una cinta condecorada especifica a los com- batientes contra el nazisme y por participantes a la guerra del gasto. La segunda caracteristica del sistema de recompensas, israeli es la existencia de insignias metalicos destinados a honrar ciertos niilitares. Asi se nota la insignia de los combatientes para la independencia ciel Estado, la insignia para los componentes de la organizaciôn Palrnach, para la delensa de Jerusalen, para los Voluntaries de las brigadas judias, y ademâs para los Prisioneros judios durante de! mandata britanico, la insignia del servicio opérât ivo о la recompensa para la seguridad de Israel.